Chirurgie de la cataracte

Retrouvez une vision claire

La cataracte, une pathologie courante mais parfaitement traitable grâce à une intervention rapide et sûre.

Qu’est-ce que la cataracte ?

La cataracte est une maladie de l’œil liée à l’opacification du cristallin. Elle est responsable d’une baisse de la vision. Cette maladie, de survenue souvent progressive, est la cause la plus fréquente de cécité dans le monde. 

Son traitement consiste en une intervention chirurgicale, par phacoémulsification, avec mise en place d’un implant intra-oculaire.  L’intervention est indolore et réalisée sous anesthésie locale à la clinique chirurgicale du Libournais. La récupération visuelle est rapide en quelques jours.

Nous sommes là pour vous prendre en charge de manière sécurisée et personnalisée.

  • Le vieillissement : Cause principale, la cataracte touche plus de 50 % des personnes de plus de 65 ans.
  • Des traumatismes : Les blessures ou chocs oculaires peuvent accélérer l’opacification.
  • Certaines maladies : Le diabète ou des inflammations chroniques augmentent le risque.
  • Facteurs environnementaux : Exposition aux UV sans protection et tabagisme.
 

Les symptômes incluent une vision floue, une sensibilité à la lumière, des difficultés à distinguer les couleurs et une baisse de vision globale.

Opération de la cataracte :

La seule solution pour traiter la cataracte est la chirurgie. Cette intervention consiste à remplacer le cristallin opacifié par une lentille artificielle. Voici les étapes principales :

Avant l’intervention

Une consultation approfondie au cabinet permet de confirmer le diagnostic et de choisir l’implant intraoculaire adapté. Une consultation anesthésique à la clinique chirurgicale du Libournais est également nécessaire et obligatoire.

L’intervention

Réalisée sous anesthésie locale et en ambulatoire à la clinique chirurgicale du Libournais, elle dure environ 15 minutes. Le chirurgien retire le cristallin opacifié à l’aide d’ultrasons (la phacoémulsification) et insère une lentille artificielle.

Après l’intervention

La récupération est rapide, avec une amélioration visible dès les premiers jours. Le traitement post-opératoire comprend des règles d’hygiène simple (ne pas se frotter l’œil par exemple) et l’instillation de collyres dans l’œil opéré quatre fois par jour. Un suivi médical est prévu pour assurer une guérison optimale.

Quel implant ?

Tous les types d’implants ne peuvent pas être proposés à tous les patients.

Le cabinet est équipé du biomètre ZEISS IOLMaster 700 avec la technologie OCT Swept Source, ce qui permet de contrôler la structure de l’œil mesurée.
Une technologie de pointe pour un résultat réfractif plus précis et moins de résultats inattendus.

Ces données sont transmises au microscope opératoire ZEISS CALLISTO, qui équipe le bloc opératoire de la clinique chirurgicale du Libournais.

Les implants monofocaux corrigent la myopie et l’hypermétropie.

Lorsque l’œil est uniquement myope ou hypermétrope, seule une correction sphérique est nécessaire : l’implant choisi est de type asphérique.

Les implants toriques corrigent l’astigmatisme.

S’il existe un astigmatisme cornéen important, votre chirurgien vous proposera un implant dit torique, dont la puissance varie en fonction d’un certain axe de rotation.

Grâce à l’alignement sans marquage de CALLISTO eye® de ZEISS, l’alignement des implants toriques est plus efficace et précis, contribuant à réduire l’astigmatisme résiduel.

Les implants multifocaux et EDOF corrigent la presbytie.

Certains implants permettent de corriger la presbytie, offrant une vision de loin comme de près.
Il s’agit d’une chirurgie premium, occasionnant un surcoût du fait du prix élevé de ces implants.

Chaque technologie a ses contraintes et limites. Votre ophtalmologiste vous exposera les avantages et inconvénients des différentes options.

 

Un implant en fonction des besoins du patient

Le choix de l’implant dépend de nombreux critères :
vos habitudes de vie, votre amétropie, vos maladies oculaires, vos attentes et exigences…

Objectif : ne plus porter de lunettes ?

De loin : c’est souvent le cas.

Tout est fait pour optimiser votre vision de loin sans correction optique.
Beaucoup de patients n’en ont plus besoin après l’intervention.
Cependant, même avec une technologie moderne, le calcul de puissance peut présenter des imprécisions, et l’œil reste une structure vivante.

Ces éléments ne permettent pas de garantir à 100% l’absence de lunettes après chirurgie.

De près : ça dépend.

Si vous avez choisi un implant de type asphérique, vous aurez besoin de lunettes pour voir de près après la chirurgie.

Si vous avez choisi un implant de profondeur de champ type EDOF

Ces implants reposent sur le principe de la profondeur de champ étendue, avec une conception optique spéciale permettant de focaliser la lumière sur différentes zones de l’œil.

Bénéfices des implants EDOF :

  • Réduction de la dépendance aux lunettes.
  • Vision améliorée à différentes distances.
  • Vie plus active, sans les contraintes de la correction optique.

La plupart des patients s’adaptent progressivement aux effets secondaires, généralement considérés comme acceptables.

Si vous avez choisi un implant multifocal

L’intérêt principal des implants multifocaux est de corriger la presbytie et un défaut de vision de loin, permettant à plus de 90% des patients de vivre sans correction optique, quelle que soit la distance.

Limites principales :

  • Halos nocturnes autour des sources lumineuses (phares, etc.).
  • Nécessité d’un bon éclairage pour lire ou bricoler.
  • Parfois, ajustement nécessaire de la vision de loin (la biométrie n’est jamais garantie à 100%).

 

Que devient l’implant après sa pose ?

L’implant reste stable dans le sac cristallinien.
Il ne se dégrade pas, vous ne le sentirez pas.

Seul un traumatisme oculaire violent ou une fragilité particulière pourrait l’amener à bouger.

 

Vous garderez votre implant toute votre vie. Il ne doit jamais être changé.

Opacification capsulaire ou « cataracte secondaire »

L’opacification capsulaire ou capsulose est souvent appelée à tort cataracte secondaire car il s’agit d’une récidive des symptômes de cataracte chez le patient ayant déjà été opéré. La capsulose est causée par une fine couche de cellules repoussant le long de l’enveloppe du cristallin. La migration de ces cellules à la partie centrale de la capsule entraîne une baisse de vision. L’opacité survient en général dans les 1 à 3 ans après l’intervention et touche la majorité des patients. Le traitement se fait sans douleurs au cabinet après instillation de quelques gouttes et sans hospitalisation. La vision revient ensuite rapidement.

 

Le LASER YAG

Complications de la capsulotomie laser

Les complications de la capsulotomie sont rares, cependant réaliser un laser autour de l’implant et dans un organe si petit que l’œil réserve parfois quelques mésaventures. Les complications sont ici classées par gravité :

  • Impact sur l’implant : fréquent et peu grave, les impacts de laser sur l’implant sont le plus souvent invisibles pour le patient.
  • Œdème maculaire : aussi appelé Irvin Gass, toute inflammation de l’œil peut entraîner un œdème de la rétine. La complication est prévenue par l’instillation de collyres anti-inflammatoires.
  • Luxation de l’implant : très rare mais malheureusement l’implant peut bouger notamment si l’œil présentait des fragilités du sac capsulaire ou de la zonule.
  • Décollement de rétine : rarissime, la force du laser fait parfois bouger le vitré causant une déchirure et parfois un décollement de la rétine.